L’idée de ce "workshop" était de dépasser la logique d’état des lieux et de bilans pour s'intéresser aux "solutions concrètes" qui dépassent le champ des circuits professionnels classiques. Les réflexions ont été partagées avec les professionnels du logement, des transports, de lieux culturels, de la petite enfance et du soin bien entendu...Quelles sont les finalités d’une politique de santé mentale ? Comment les articuler avec les actions déjà en cours? Oublions nous certains publics ? Quelle est la place des usagers et de leurs aidants dans la construction de solutions qui les concernent? En quoi les services de sécurité/protection sont-ils des acteurs incontournables ? Une politique de santé mentale doit-elle se concentrer uniquement sur les publics les plus précaires ?
Les débats ont été vifs, riches et nombreux tout au long de la journée. En définitive six chantiers ont été déterminés pour en constituer le socle d'intervention. La finalité du Contrat Local de Santé Mentale s'est exprimée clairement au fil des ateliers. Il ne doit pas consister seulement à compenser les situations de crise, mais aussi à réduire des risques futurs. Un chantier à suivre jusqu'en 2022.